MUNICIPALITÉ
Histoire de la municipalité
Cette maquette a été créée pour mettre en valeur l'histoire de la municipalité de Saint-Dominique-du-Rosaire. Autrefois dominée par l'agriculture, les fermes, ainsi qu'un fort esprit communautaire, notre municipalité a évolué au fil du temps. Aujourd'hui, elle nous offre la possibilité de découvrir et d'explorer la richesse de notre forêt, notamment grâce à l'aménagement d'un magnifique site d'observation et un circuit pagayable.
La maquette a été réalisé par : Liliane Legault, Diane Legault, Suzie Gaudet. Un gros merci à vous tous!
Cette maquette a été conçue lors du 100e anniversaire de la municipalité, pour illustrer St-Dominique-du-Rosaire, notre charmant village d'antan. On y retrouve les maisons, notre église, l'épicerie du coin, l'école et bien d'autres éléments qui faisaient la vie du village. Le pont témoigne des souvenirs de ces moments d'antan. Ce furent des temps merveilleux marqués par de nombreux rassemblements des instants que nous chérissons et n'oublierons jamais.
La maquette a été réalisé par : Lise Paquette, Lucille Ferron, Lucie Mercier. Un gros merci!
Nous sommes à l'époque des tous débuts de la colonie. Partout c'est la forêt, tout est à faire, à construire, à organiser, c'est le début d'une nouvelle vie...
La première famille arrivée dans la paroisse est celle de Monsieur Alphonse Normandin, le 10 mars 1924. La famille comptait 6 personnes et était originaire de Grand-Mère. Madame Normandin, née Blanche Hébert, fut la première femme et la seule femme durant 4 ans à vivre à St-Dominique. Elle y éleva sa famille et donna à tous une grande leçon de courage, indispensable aux fondateurs de paroisse.
Le premier baptême fut celui d'Hélène Normandin en 1924.
En 1927, une deuxième famille arriva, celle de Monsieur Arthur Lavoie. Ce fut lui qui construisit la première maison encore habitée et à ouvrir un moulin à scie.
À partir de 1928, les familles arrivèrent plus nombreuses. En 1937, on comptait 96 familles et 471 habitants.
De 1937 à 1939, c'est la construction de l'église et du presbytère, le tout par corvée.
La Paroisse fût officiellement reconnue par l'Évéché en 1948, les marguiliers de l'époque étaient: Messieurs Jean Galbrant, Joseph Audet, Roch Boire, Albert Hétu, Gaston Labrecque et Lucien Siguoin.
Les Soeurs de Sacrés-Coeurs arrivèrent dans la paroisse en 1955, d'abord pour l'enseignement et par la suite pour l'animation de la paroisse.
Arrivée des familles |
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1924: Alphone Normandin |
1927: Arthur Lavoie |
1928: Wifrid Migneault, Jacob Dagenais, J. Rodrigue |
1931: Napoléon Michaud, Napoléon Roy, Ernest Boulet, Adélard Coulombe |
1932: M. Poirier, Jean-Bastiste Vaillancourt, Jos Dionne et Gustave Bédard |
1933: Onésisme Noël, Elzéard Roy, Gédéon et Fernand Lefebvre, Gérard Bélanger |
1934: Émile St-Laurent |
1935: Joseph Toussignant, Roch Boire, Albert Daoust, Étienne Jarret |
1936: Wilfrid Hamel, Wilfrid Lapointe, Georges Théroux et Joseph Normand |
1937: Adjutor Blais et Joseph Audet |
1938: Charles-Édouard Leclerc, Thomas Louette, Albany Picard, Norbert Rondeau, Albert Palin |
1939: Sylvio Bourgeois, Adrien Fournel, Albert Hétu, Henri Legault, Napoléon Mclean, Jean-Louis Bacon, Isaïe Beauregard, Elie Boivin et Charles Bleau |
En 1935, plusieurs arrivent par la rivière, le chemin n'étant pas encore fait: Théo Beaudry, Gaston Labrecque, Alfred Dubé, Élie Dubrule, Louis-Philippe Ducharme, Xavier Gagné, Jean Galbrand, Valère Girouard, Georges Ricard, Roland Ferron et Armand Brunet.
Vinrent s'ajouter un peu plus tard les familles Després, Rondeau, Lamoureux, Godbout, Siguoin, Bordeleau, Godmer, Desjardins, Fortier, Binette, Fontaine et Deschênes.
Un projet qui ne vit jamais le jour soit une paroisse qui aurait été situé à l'est de St-Dominique. Elle porta le nom de Dollard des Ormeaux, St-Martyrs et Notre-Dame du Chemin. En 1953, la mission comptait 43 familles pour une population de 230 personnes. En 1958, on abandonne le projet, la maison d'école fut vendue et les maisons d'habitations dispersées.
Premier Prêtre à St-Dominique, l'Abbé Raoul Lanthier a beaucoup fait pour la Paroisse. A son arrivée, il doit habiter tour à tour chez les paroissiens. De 1937 à 1939, c'est la construction de l'église ainsi que du presbytère. En 1948, reconnaissance de la paroisse de St-Dominique devant l'Évéché. Il fit également construire 4 écoles dont il aura la responsabilité durant quelques années.
Le 15 juiillet 1951, le chagrin dans l'âme que Monsieur le Curé Lanthier forcé par la maladie quitte la paroisse. Le 3 avril 1955, agée seulement de 58 ans, il décède à Gatineau.
Le Chanoine Agenor Langlais, fondateur de Barraute est venu à St-Dominique-du-Rosaire en 1951. C'est surtout de l'homme que la paroisse se rappellera, un homme extraordinaire qu'on a appelé un second Curé d'Ars. Un homme de petite taille mais si grand de sa personne.
En plus de son ministère, le Curé Langlais était cultivateur, vendeur, laitier, bedeau, voyageur et photographe. Peu fier de sa personne, il ménageait les lames de rasoirs et portait tantôt une espèce d'accoutrement «surtout jaune» avec culotte du même genre et une casquette toujours de travers sur la tête, tantôt une vieille soutane rapiéciée ou sans bouton. Cet accoutrement ne l'empêchait pas d'aller vendre ses oeufs à Amos et de rendre visite à Monseigneur. L'extérieur était bien secondaire pour lui.
L'agriculture était pour lui une seconde vocation et jamais il ne cessait d'en vanter les mérites. L'agriculteur qui avait une grosse famille était selon lui un «millionnaire», un homme heureux. Partout, il propageait idée chez la jeunesse. Il organisait des expositions d'animaux et distribuait des prix, visitait des fermes expérimentales, les expositions provinciales, etc.
Dévoué pour les malades, il allait visiter même les paroisses au nord. Il se déplaçait à pieds, en voiture ou en «sleigh» sans jamais regarder la température. Pour le malade, sa présence était très importante et avait une confiance aveugle afin de guérir lorsqu'il était présent. Le curé Langlais avait le don d'arrêter le feu, le sang; la femme enceinte l'invoquait dans ses douleurs.
Jusqu'à sa mort, il visite les hopitaux pour encourager et réconforter les malades, leur demande d'offrir leurs souffrances à Dieu.
Quand le deuil frappait une famille, le corps recevait une pluie de prières et ce jusqu'à la descente du corps pour le repos du défunt.
Homme au coeur généreux, il faisait passer son prochain avant tout. Son dernier souhait avant de mourir fut de voir l'église de la paroisse terminée. Son souhait fut exaucé et il s'éteignit peu de temps après soit le 3 mai 1966.
Ainsi fut sa vie; un don, une bêtise, une excuse. Ces trois mots résument son dévouement, son zèle, plus encore sa religion de prières et de pénitence.
S'il fut tant aimé, c'est parce qu'il a su s'oublier et su se donner.....
Avec un confrère, l'Abbé Ernerst Parizeau réussit à installer les magnifiques verrières de l'église. Il dispose pour se faire de ses mains et .... son argent. Il en fut de même pour le magnifique parterre du presbytère.
Dès l'arrivée de l'abbé Benoit Rousseau à St-Dominique-du-Rosaire, il fait bénéficier à toute la population son expérience en tant que prêtre mais aussi en tant que leader.
Comme prêtre, l'abbé Rousseau avait à coeur le bien-être de ses paroissiens. Chaque famile était visitée au-moins une fois par année. Il allait même visiter les familles parties en Ontario pour cueillir des tomates. C'était une fête pour ces familles de recevoir Monsieur le Curé. Il partait avec un chauffeur, l'épouse du chauffeur et les religieuses de la paroisse pour une fin de semaine chez nos cueilleurs de tomates.
L'abbé Rousseau était un homme très généreux, comme il avait ses entrées partout, il savait ce que ses paroissiens avaient de besoin, si l'un d'eux avait un besoin particulier, quelques coups de téléphone et le nécessaire arrivait.
Comment ne pas souligner ses sermons durant un mariage ou un enterrement , comme il connaissait bien ses paroissiens, il y avait toujours une touche personnelle qui rendait un mariage unique et au défunt, un hommage qui lui ressemblait.
Parlons maintenant de l'homme... C'était également un homme avant-gardiste, il désirait pour ses citoyens un bien-être et les infrastructures qui vont avec... Ainsi naît le projet aqueduc. Une idée germée au conseil paroissial, l'abbé Rousseau a encouragé à poursuivre le projet malgré les difficultés. Ce ne fut pas une mince affaire, l'ingénieur de l'époque leur avait remis les plans et ils devaient se débrouiller par la suite. Des travaux de renouvellement de conduite seront fait en 2012, soit une trentaine d'année plus tard.
Le projet fut réalisé grâce à l'abbé Rousseau, le Cercle des fermières et un comité de citoyen formé à l'époque. C'est en autres, le comité de citoyen qui prêta l'argent nécessaire afin que le projet prenne forme et c'est l'organisation d'activités de toute sorte qui remboursa la dette.
L'abbé Rousseau fût le premier secrétaire municipal, il prenait des notes puis les apportait à une religieuse pour en faire un compte-rendu.
C'était aussi un sportif: bicyclette, nage, exercices physiques, possédant un chalet au Lac Légendre, il y allait régulièrement fait une petite saucette même tard en automne et en hiver il était un amateur de ski alpin.
On ne peut passer sous silence, le fait qu'il aimait beaucoup fêter, ça faisait parti de lui. Trop heureux de prendre une ou plusieurs consommations avec ses amis, il aimait veiller tard...
Petite anecdote, un soir de messe de minuit à St-Dominique-du-Rosaire, M. le Curé semble en retard, la raison, il habite à St-Félix et en chemin, il se fait arrêter par la police. Celle-ci ne veut pas le laisser partir et M. le Curé a beau expliquer qu'il est en retard et qu'il est le Curé de St-Dominique, il doit le prouver. Alos il demande de le suivre, ce qu'ils firent. Arrivé à St-Dominique, le président de la Fabrique était dehors et attendait notre curé. La police le laissa partir...
Bien des faits cocasses pourraient être racontés sur notre bon M. le Curé mais un fait demeure, ce fût un être fonceur, généreux et dévoué.
Les denrées alimentaires seront distribuées vendredi 28 mars 2025. Si vous en avez besoin, veuillez téléphoner au 819 727-9544 au plus tard jeudi le 27 mars 2025 à 16h.
Lundi | 9h-12h à 13h-17h |
Mardi | 9h-12h à 13h-17h |
Mercredi | 9h-12h à 13h-17h |
Jeudi | 9h-12h à 13h-17h |
Vendredi | Fermé |
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