LES LOISIRS POUR LE TISSU SOCIAL DES HAUTS-PLATEAUX

LES LOISIRS POUR LE TISSU SOCIAL DES HAUTS-PLATEAUX

01/2024 Depuis trop longtemps, il existe des « guerres de clochers » un peu partout au Québec. Depuis trop longtemps, les municipalités sont en compétition les unes avec les autres.

Il est temps de changer cette perspective qui, vraisemblablement, ne fonctionne pas. Il fut démontré depuis très longtemps que la solidarité rurale est la voie plus efficace et la plus saine pour se développer.

C’est dans cette optique que les trois municipalités des Hauts-Plateaux, c’est-à-dire Les Hauteurs, Saint-Charles-Garnier et Saint-Gabriel-de-Rimouski ont décidé de s’unir pour mettre une première pierre à l’édifice de la camaraderie.

En effet, nous avons décidé d’embaucher conjointement une personne responsable des loisirs. Non seulement cette personne a pour tâche de développer l’offre de loisirs dans chacune des trois communautés, mais elle doit également assurer une communication respectueuse entre les villages voisins. Bref, son mandat est ambitieux.

Elle s’appelle Rébecca Garon-Beaulieu. Même si elle est originaire de l’ouest de Montréal, elle a des souches hauteuroises, donc elle connait très bien notre coin de pays.

D’ailleurs, elle nous parle un peu d’elle et de son histoire personnelle. « Ma mère ayant grandi à Les Hauteurs, nous passions toutes nos vacances au village, chez ma tante. Mon grand-père maternel a habité toute sa vie dans le dernier rang des Hauteurs et c'était pour moi un vrai bonheur de venir le visiter et profiter de la tranquillité du 5e rang Ouest. Il a également fait partie de la garde paroissiale pendant plusieurs années. De l'autre côté, ma grand-mère maternelle habitait dans le rang Ouimet dans la municipalité de St-Charles-Garnier. C'est d'ailleurs sa mère, donc mon arrière-grand-mère, qui y tenait le dépanneur. Elle s'est longtemps impliquée dans l'AFEAS en plus d'en avoir été présidente pendant quelques années. J'ai donc connu le coin très jeune et je m'y suis beaucoup attachée ».

Après avoir fait ses études en travail social au Cégep de Rimouski, elle a rapidement enchaîné des expériences professionnelles diversifiées. « J'ai expérimenté plusieurs milieux de travail et travaillé avec différentes clientèles et problématiques ».

C’est de cette façon que le monde des loisirs est venu jusqu’à elle. « Un peu plus tard, le loisir s'est naturellement taillé une place dans mes champs d'intérêt. Maintenant et plus que jamais, je désire davantage travailler sur des projets positifs et rassembleurs. Je veux concevoir des activités qui permettent de créer des liens, d'apprendre des choses et de partager avec les autres. Le loisir a de nombreux bienfaits, à nous d'en profiter ! »

Son amour pour les gens est certain et l’utilisation des loisirs pour le renforcement du tissu social est pertinente dans notre contexte rural. Elle s’assure de la solidarité entre les gens et entre les communautés tout en conservant les particularités propres à chaque municipalité.

« Le plus gros de mon travail consiste à mettre en place des activités de loisirs pour les 3 municipalités formant les Hauts-Plateaux. Le poste de Ressource intermunicipale en loisirs sert aussi à coordonner, entre autres, les activités afin que la municipalité en question puisse tirer le maximum de son évènement. Chaque municipalité se distingue notamment par leurs infrastructures en place, par leur démographie et les ressources disponibles, en plus d'avoir une identité et un historique propre à chacune. C'est donc un beau défi pour moi d'arrimer tous les acteurs impliqués des Hauts-Plateaux tout en tenant compte des particularités de chacune des localités ».

La compétition entre les villages ne doit plus être une réalité. La solidarité doit grandir lentement, mais sûrement. Il s’agit entre autres d’une question de survie pour notre milieu. La mise en commun de ressources est alors une nécessité pour les municipalités.

« Les loisirs des Hauts-Plateaux, c'est d'abord et avant tout un projet. C'est donc quelque chose en construction et qui peut encore se moduler selon les besoins qui émergent. Dans un premier temps, le but de mettre en commun certains loisirs tels que le hockey mineur ou le soccer des Hauts-Plateaux est de pouvoir réunir assez de personnes pour réaliser ladite activité. Dans un deuxième temps, il est certain que réunir les ressources augmente les possibilités puisque nous sommes tous et toutes gagnants de s'entraider. Le prêt de matériel ou le partage des couts d'équipements plus dispendieux sont notamment quelques-uns des avantages de la mise en commun ».

Nous pouvons déjà vous annoncer la Fête de la relâche du 1er au 10 mars. Plusieurs activités surviendront dans les Hauts-Plateaux. Il s’agit d’un travail d’équipe et du rétablissement d’un lien de confiance entre les trois municipalités. Il s’agit du développement du tissu social des Hauts-Plateaux,
Date de création: 2024-01-25